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Comment arrêter la procrastination ? 4 conseils pratiques

    Procrastiner c’est l’art (ou pas) de remettre les choses que l’on peut faire aujourd’hui à plus tard (demain ou jamais)

    Finalement nous procrastinons tous dans la vie. A différents niveaux certes mais il faut d’accord sur le fait que nous le faisons tous à un moment ou à un autre. 

    Je tiens par là à dire que nous sommes des humains et non des machines alors tu as tout à fait le droit un jour quand tu rentres chez toi d’être tellement à plat que tu ne réalises pas une tâche que tu devais faire.

    Pour moi la procrastination devient malsaine lorsqu’elle devient ton quotidien à tel point que cela t’empêche d’avancer.

    Les types de procrastination

    Dans ma vie j’ai pu constater être « victime » de 4 types de procrastination:

    • La procrastination qui pense qu’elle travail mieux quand elle est sous pression (ex: rédiger son mémoire de fin d’études à la fin de l’année alors qu’on peut le commencer bien avant)
    • La procrastination qui a peur  (ex : ne pas se lancer dans un projet par peur de l’échec)
    • La procrastination liée à la désorganisation (ex: ne pas faire aujourd’hui quelquechose d’important car on a passé notre temps sur une tâche peu prioritaire)
    • La procrastination liée à la flemme (ex: ne pas faire une tâche tout de suite car elle prend trop de temps ou elle ne vous intéresse pas vraiment)

    Vous me direz en commentaire celui dont vous êtes le plus souvent victime!

    Du coup je mets en place des stratégies bien précises pour lutter contre elles en fonction de leur nature.

    Tu sais c’est comme les antibiotiques, (l’ex laborantine qui est en moi se réveille haha). Si tu prends un antibiotique qui n’a pas la molécule qu’il faut pour détruire la bactérie qui te rend malade, cela n’aura pas servi à grand chose. On te prescrit donc l’antibiotique qui a un effet spécifiquement sur la bactérie que tu as et c’est à ce moment que tu guéris.

    Je pars du même principe pour la procrastination en considérant qu’elle est la bactérie de ceux qui n’avancent pas…

    A chaque maux son remède

    Voici donc des prescriptions d’astuces à mettre en place en fonction de la procrastination dont vous êtes « victime ».

    Prescription n° 1 : Ecrire, prioriser et planifier

    Principalement contre la procrastination liée à la désorganisation mais je pense qu’il a un effet sur tous les autres symptômes.

    Comme je vous expliquais dans un article sur les principes basiques pour une bonne organisation au quotidien, écrire, prioriser et planifier sont les incontournables pour limiter la procrastination.

    En effet, écrire va te permettre de ne pas oublier ce que tu as à faire. Prioriser va te permettre de te focus sur l’essentiel et planifier va te donner rendez-vous avec ta tâche.

    Pour plus de détails je t’invite à aller lire l’article en question qui t’expliquera comment mettre en place concrètement ces principes clefs pour une efficacité basique au quotidien.

    Prescription n°2 : Diviser les grosses tâches en plusieurs petites tâches 

    A prendre contre la procrastination sous pression mais soigne également les symptômes de la procrastination par flemme.

    Il n’y a pas de grande tâche difficile qui ne puisse être décomposée en petites tâches faciles.

    Matthieu Ricard

    Pour les tâches qui prennent du temps ou des tâches ambitieuses, inutile de vouloir absolument tout faire d’un coup. Il est beaucoup plus facile de la diviser  en plusieurs petites tâches faciles à réaliser.

    Pourquoi je pense que cette astuce vient traiter la procrastination sous pression? c’est parce que c’est une astuce qui nous oblige à prendre de l’avance lorsque nous avons une date butoir.

    Je m’explique, prenons l’exemple de la rédaction de mon mémoire dont je vous parlais plus haut (oui la rédaction de mon mémoire m’a traumatisé)

    Je savais déjà en début d’année que je devais rendre mon mémoire à la fin de l’année. J’avais donc 11 mois devant moi pour le réaliser.

    J’ai légèrement initié ce mémoire mais pas du tout concrètement et tout ça m’a amené à me retrouver en plein mois d’août à refuser la plupart des sorties qu’on me proposait pour le rédiger. J’étais vraiment en colère contre moi car je repassais dans mon esprit toutes les opportunités que j’avais de le faire pendant l’année. 

    Si j’avais appliqué cette prescription, il aurait fallu que dès le début d’année je divise la rédaction du mémoire en petites tâches que j’aurais étalé tout au long de l’année pour ne pas me retrouver à devoir le bâcler. 

    Cela aurait peut-être donné quelque chose de ce type :

    • Septembre : choix et validation du sujet, identification des livres lié à la thématique
    • Octobre : emprunt / achat des livres et commencer la lecture avec prise de notes
    • Novembre : définir le sommaire du mémoire et le valider auprès de mon responsable de mémoire
    • Janvier : rédiger partie 1 en écrivant 1 page 4 fois par semaine (=16 pages de faites à la fin du mois)
    • …. 
    • Août : se reposer, sortir, profiter du soleil et faire relire mon mémoire par d’autres
    • Septembre : imprimer, relier, diffuser !

    Scénario parfait non ?

    Je ne dis pas que tout se serait passé comme prévu, mais je pense que fonctionner ainsi m’aurait évité un stresse pas possible. 

    Du coup c’est vraiment un conseil, si tu as une grosse tâche à faire, que tu n’es pas super motivé sur le moment: divise la en petite tâche et commence par en accomplir l’une d’entre elle. Comme on dit : tu avanceras lentement mais sûrement !

    Prescription n°3 : Se mettre des contraintes

    Contre la procrastination liée à la flemme

    Parfois on a simplement la flemme de passer à l’action. Mais je constate de plus en plus que ce qui se cache derrière la flemme c’est de la distraction… On dit avoir la flemme de faire un truc mais on peut passer des heures à faire quelque chose d’inutile à la place. Incohérence non?

    Apprends à distinguer les moments où tu es vraiment fatigué et où tu as besoin de repos des moments où tu as la flemme de faire un truc juste parce que tu as + envie de faire autre chose.

    Dans ces moments : fais-toi violence et détermine un timing pour accomplir la tâche en question. Tu peux même te mettre un minuteur. 

    Si la tâche est assez longue prévoit des temps de pauses. Exemple : pour une tâche de 2h tu peux définir que tu fais une pause de 10 minutes toutes les 30 minutes.

    Pendant la réalisation de cette tâche il est important que tu puisses être focus, concentré. Pour ça s’il le faut mets toi en silencieux, désactive tes notifications, mets-toi à l’écart de toute distraction.

    Et quand tu as fini ou pendant tes pauses (pour les longues tâches), récompenses-toi en faisant un truc qui te plait si cela peut t’aider à te motiver. Attention définit aussi un timing pour ta pause et respecte le).

    Prescription n°4 : Oublier la perfection, vaincre ses craintes et passer à l’action

     Contre la procrastination qui a peur (pour les projets à moyenne et grande envergure)

    Cette procrastination est la plus désastreuse car c’est la seule où quand on en est victime, on ne manque pas de motivation, on a même parfois la plupart des éléments en main pour nous lancer dans l’accomplissement ce projet en question mais ce qui nous paralyse c’est la peur.

    Du coup on remet le projet à plus tard pour ne pas faire face à nos craintes, nos doutes: Peur du rejet, peur de l’échec, peur du regard des autres, peur que cela ne plaise pas, peur de ne pas avoir assez de compétences, peur de ne pas être compris, etc. On pourrait continuer à en citer encore plein.

    Alors si tu es face à ce style de procrastination je te donne déjà un précieux conseil qui m’a beaucoup été utile : oublie la perfection et ne t’attends pas à ce que ton projet plaisent à tout le monde. Commence avec ce que tu as, rien de mieux que la pratique et le terrain pour apprendre.

    Pour ma part par rapport à ma foi, lorsque j’ai une conviction de faire quelque chose ça me donne le courage d’aller au-delà de mes peurs et c’est d’ailleurs ce que je fais à travers ce blog. 

    Agis donc par et avec conviction et bats-toi pour qu’elle voit le jour afin de ne pas avoir de regret.

    N’élimine pas l’échec car sur ta route car tu y seras sûrement confronté à un moment ou à un autre. La clef se trouve dans l’attitude que tu adopteras face à cet échec. Est-ce qu’elle va être pour toi une occasion de tout arrêter ou au contraire va être une occasion de rebondir pour faire mieux ?

    Le remède contre la peur c’est l’action

    Dr David J. Schwartz

    En tout cas moi aujourd’hui, c’est l’état d’esprit que j’adopte et c’est ce qui me permet de passer à l’action.

    _______________________________________________________________

    Cette prescription est sans date limite! (haha)

    Et vous, quelles sont vos astuces contre la procrastination ?

    6 commentaires sur “Comment arrêter la procrastination ? 4 conseils pratiques”

    1. Retour de ping : Quand je réalise que la motivation ne sert à rien (ou presque) – Et si on avançait ?

    2. Retour de ping : Réaliser un plan d'action : 4 éléments indispensables - Et si on avançait ?

    3. La procrastination qui pense qu’elle travail mieux quand elle est sous pression —> Je me reconnais bien là 😂
      Merci pour ton article Marielle ! 😊

    4. Retour de ping : 7 astuces pour passer moins de temps sur ton smartphone - Et si on avançait ?

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